EPCOT, Walt Disney World en Floride
Le géant américain Disney possède plusieurs parcs d'attraction majeurs à Orlando, dont le fameux « Magic Kingdom », dominé par son très symbolique château de Cendrillon. Si vous avez déjà visité les parcs « Disney » similaires ailleurs dans le monde (Paris ou Los Angeles), le royaume magique d'Orlando ne vous réservera pas vraiment de surprises. Mieux vaut alors se diriger vers un autre parc thématique de l'empire « Disney », beaucoup plus étonnant et même, parfois, instructif : EPCOT.
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EPCOT se divise en deux parties très distinctes. D'un côté, « Future World », le monde des sciences du futur, présente l'évolution de l'espèce humaine à travers diverses inventions, telles les communications ou la conquête spatiale. De l'autre côté, « World Showcase », la vitrine du monde, propose un tour du monde express : 11 pavillons nationaux reconstituent l'architecture du pays qu'ils représentent. Gastronomie locale, artisanat, histoire, etc. Il est ainsi assez difficile de définir ce parc à vocation pédagogique très large.
Pour Disney, mort une vingtaine d'années avant l'ouverture du parc, EPCOT devait assurer la promotion du progrès, seul facteur de paix entre être humains.
Sommaire
EPCOT, World Showcase
En 1982, c'est l'une des premières attractions à ouvrir ses portes à Epcot. « World Showcase », la vitrine du monde, devient rapidement un passage incontournable. Regroupés en arc-de-cercle autour du World Showcase Lagoon, un lac artificiel s'étirant sur 10 ha, 11 pavillons nationaux présentent ici la culture, l'histoire, la gastronomie, l'artisanat du pays qu'ils représentent. Une sorte de « mini tour du monde » en quelques heures seulement. Et il faut avouer que certains pavillons sont très, très bien faits.
Tous s'agencent autour d'une reconstitution plus ou moins réussie d'une rue, place, bâtiment célèbre. Pyramide précolombienne au Mexique, Tour Eiffel à Paris, Cité interdite en Chine, totems indiens au Canada, Place Saint-Marc et Palais des Doges en Italie, etc.
A l'intérieur, chaque pavillon choisit la formule qui lui convient pour dresser une carte postale ludique de son pays ; films, parcours scéniques, restaurants, boutiques, etc. Parfois un peu cliché mais on se prête assez facilement au jeu. D'autant plus que chacun des collaborateurs que vous croiserez ici est réellement ressortissant du pays qu'il représente. Ce sont généralement des étudiants disposant d'un visa de plusieurs mois dans le cadre du projet EPCOT. Ainsi, la vitrine mondiale prend des allures d'auberge espagnole dispersant ci et là ses notes finlandaises, chinoises ou italiennes. Délicieux.
Sur le modèle des expositions internationales qui inspirèrent fortement Disney, 30 pavillons devaient initialement se côtoyer ici. Mais cette vitrine touristique n'eut pas le succès escompté. Il faut dire que certains pays fortunés en mettent plein la vue et qu'il est difficile, voire impossible, pour d'autres états de jouer dans la cour des plus grands. Il n'empêche : certaines nations ont tout de même relevé le pari et les pavillons mexicains ou marocains n'ont rien à envier à leurs géants voisins, américains ou chinois.
Attention : mieux vaut prévenir les juniors, le « World Showcase » n'est pas un parc « fun » à sensations. Une minorité de pavillons propose des attractions et lorsqu'il y en a, ce sont surtout des parcours scéniques ou films de présentation du pays. Les visiteurs s'y pressent d'abord pour goûter aux spécialités culinaires (chaque pavillon dispose d'un ou plusieurs restaurants avec quelques réelles bonnes surprises) et éventuellement y acheter un souvenir, artisanat local, t-shirts, casquettes, etc.
Pavillon mexicain
[Recommandé] A l'abri d'une imposante pyramide précolombienne, le visiteur plonge dans la moiteur des nuits mexicaines. Sous une voûte étoilée, la « place du village » accueille un marché « typique » : statuettes, sombreros, et autres spécialités de l'artisanat coloré mexicain (attention, c'est plutôt cher). Plus loin, place aux spécialités culinaires. Restaurant « à ciel ouvert » bordant une étendue d'eau envahie par la jungle que l'on peut parcourir en bateau.
Attraction : « Gran Fiesta Tour Starring The Three Caballeros ». Croisière musicale.
Restaurants : « San Angel Inn Restaurante », cuisine mexicaine. « Cantina de San Angel », meilleur marché. Snacks mexicains : Tacos, Churros.
Pavillon norvégien
Principal centre d'intérêt du pavillon norvégien, son attraction « Maelstrom », un parcours scénique, parfois agité, en drakkar à la rencontre des valeureux vikings. Attention, ça peut mouiller !
Attraction : « Maelstrom ». Parcours scénique en bateau sur les traces des Vikings suivi d'un film présentant la Norvège (facultatif).
Restaurant : « Princess Storybook Dining at Akershus Royal Banquet Hall ». Restaurant familial.
Pavillon chinois
[Recommandé] Étonnant de se voir accueillir, au pays de Mickey, par le Temple du Ciel et la Cité interdite. Et encore plus étonnant de constater que la grande majorité des visiteurs de ce pavillon-là sont... Chinois ! Planté au cœur de jardins reposants mouillés ci et là d'étangs envahis de verdure, le pavillon chinois remonte 2000 ans d'histoire, sur les traces de l'une des plus anciennes civilisations de notre planète. A l'intérieur, reproduction miniature de la tombe du premier empereur chinois et cinéma. L'attraction « Reflections of China » et son écran circulaire à 360°, fait voyager le spectateur dans différentes régions du pays, survolant quelques sites historiques célèbres comme la Grande Muraille ou la Cité interdite.
Attraction : « Reflections of China ». Film de présentation de la Chine sur un écran circulaire à 360°.
Restaurants : « Nine Dragons Restaurant », cuisine chinoise. Le « Lotus Blossom Café », plus abordable, propose des snacks comme des rouleaux de printemps.
Pavillon allemand
Ici, la principale attraction se contient dans de hautes chopes qui se baladent un peu partout dans les ruelles de ce village bavarois. A EPCOT, contrairement aux autres parcs Disney, la vente d'alcool est autorisée et le pavillon allemand prend des airs, dès les premières heures de la journée (!), de petite « Oktober Fest », la renommée Fête de la Bière. La place du vieux village se prête au jeu : Maisons de pain d'épice encadrées de géraniums clinquants, il serait bête de ne pas lever le nez de sa mousse. A consommer avec modération. Attention aux risques de malaise sous le brûlant soleil floridien... et non, on n'est pas encore tout à fait en Allemagne.
Restaurants : « Biergarten Restaurant ». La place où déguster des spécialités de bière allemande. Avec modération, natürlich. « Sommerfest », snacks : bretzels, saucisses.
Pavillon italien
[Recommandé] Ne vous fiez pas au décor un peu carton mâché du Palais des Doges et de la place Saint-Marc, cet endroit vous sauvera la vie si vous n'en pouvez vraiment plus du café filtre américain. Ici, les glaces sont « maison » et les ristretto très, très, serrés... servis avec le sourire par de charmant(e)s Napolitain(e)s, Romain(e)s ou Sicilien(ne)s fraîchement débarqué(e)s, balbutiant parfois un anglais encore hésitant.
Restaurant : « Tutto Italia Ristorante », cuisine italienne. Plutôt chic.
Pavillon américain
C'est le plus imposant pavillon trônant au centre de l'arc-de-cercle... pour ceux qui ne se seraient pas aperçus que nous sommes déjà aux États-Unis (!). A l'intérieur d'une reproduction de l'Independance Hall de Boston, l'attraction « The American Adventure » raconte les événements les plus marquants de l'histoire américaine, un voyage long de 350 ans.
Attraction : « The American Adventure ». Sur les traces de l'histoire américaine. Exposition de « national treasures », trésors nationaux.
Restaurants : les deux restaurants du pavillon américain proposent des snacks abordables. « Liberty Inn » : hamburgers, poulet et salade. « Fife & Drum » : hot dogs, dinde, smoothies (sorte de milk shake aux fruits).
Pavillon japonais
Plus classique, ce pavillon se dresse au cœur d'un jardin japonais. A l'intérieur de la citadelle, démonstration de tambours traditionnels.
Restaurants : « Teppan Edo », bœuf, poulet, poissons et fruits de mer sont apprêtés devant les yeux du client. « Tokyo Dining », sushis bien sûr. « Yakitori House », le plus abordable des établissements du pavillon japonais : bœuf, poulet, nouilles.
Pavillon marocain
[Recommandé] Très réussi, le décor du pavillon marocain, surmonté d'un minaret, nous plonge au cœur d'une médina vraiment réaliste et pour cause : le roi a dépêché ici ses propres ouvriers. Ils ont posé une à une ces mosaïques ciel et mer. Plus loin, l'animation d'un souk. Artisanat local bercé par des notes orientales.
Restaurants : « Restaurant Marrakesh », couscous au bœuf, poulet ou agneau. « Tangierine Café », plus abordable, il propose des sandwiches, des salades et des desserts.
Pavillon français
Au coeur d'une ruelle parisienne du début du siècle, coiffé de la Tour Eiffel bien sûr, ce pavillon se distingue surtout par la qualité gastronomique de ses restaurants. Ainsi, Bocuse, Vergé et Lenôtre ont-ils apposé leur nom à l'établissement très chic « Chefs de France ». Réservation obligatoire. Au menu, andouillettes, coq au vin ou escargots, le tout arrosé de grands Bordeaux. L'attraction « Impressions de France » diffuse un film sur 5 écrans contigus à 200°. Pas incontournable, en particulier pour ceux qui connaissent la France – ou y vivent.
Attraction : « Impressions de France ». Film de 20 minutes à la découverte de la France.
Restaurants : « Chefs de France », chic. Gastronomie française, dont les fameux escargots qui dégoûtent tant les Américains... « Bistro de Paris », très chic. Gastronomie française. « Boulangerie Pâtisserie », beaucoup plus abordable.
Pavillon anglais
Au Royaume-Uni, des cabines téléphoniques rouges à tous les coins de rue et des « Fish and Chips » of course. Pub british où les pintes s'entrechoquent. Pas d'attraction.
Restaurants : « Rose & Crown Pub & Dining Room », les incontournables « fish & chips ». « Yorkshire County Fish shop », meilleur marché.
Pavillon canadien
Plutôt hétéroclite, ce château entouré de totems indiens, les pieds dans une reproduction des jardins de Victoria, les Butchart Gardens, dont les originaux se situent en Colombie-Britannique. A l'intérieur, l'attraction « O Canada ! » diffuse sur 360° un film présentant le Canada. Son restaurant « Le Cellier Steakhouse » propose un intéressant rapport qualité – prix.
Attraction : « O Canada ! ». Film de présentation du Canada sur un écran circulaire à 360°.
Restaurant : « Le Cellier Steakhouse », steaks, pâtes, poissons et fruits de mer.
Epcot, Future World
Deuxième partie du parc EPCOT, très différente du World Showcase « Future World », ou le monde du futur, s'interroge sur l'avenir de l'humanité, sur notre vie quotidienne et les technologies que nous utiliserons dans un demi-siècle. Mais comme le futur regarde aussi le passé, Future World revient sur les exploits humains qui ont changé le monde.
[Recommandé] Symbole de Future World, la sphère de « Spaceship Earth » entraîne le visiteur dans un voyage dans le temps, à la découverte de l'histoire des communications humaines.
[Recommandé] « Mission Space », centrifugeuse simulant l'apesanteur, restitue les sensations des astronautes lorsque la fusée quitte le sol. Attention, très impressionnant et physique, beaucoup d'estomacs n'y résistent pas. Se référer aux indications de sécurité. Déconseillé aux femmes enceintes et personnes au cœur fragile.
L'attraction « Ellen's Energy Adventure » se concentre sur les énergies avec un Einstein... à poil.
« Wonders of life » nous transforme en globules rouges. Un simulateur de vol explore le corps humain
[Recommandé] « Test Track » propose le plus long circuit du royaume Disney, une sorte de simulation de test automobile : accélération, décélération, impact.
Dans « Honey I shrunk the Audience », le professeur maladroit de « Chérie j'ai rétréci les gosses » s'attaque cette fois à son audience.
L'attraction « Living with the Land » s'interroge sur les technologies agricoles de demain.
« Circle of Life » met en scène les personnages du Roi Lion. Écologie pédagogique pour les plus petits.
« Soarin », attraction purement californienne, survole Los Angeles, San Francisco ou la Napa Valley. Le spectateur se retrouve littéralement suspendu à une douzaine de mètres du sol.
Puis direction la mer dans « The Seas with Nemo & Friends ». Le petit poisson clown guide les visiteurs dans le merveilleux monde sous-marin. Animations 3D mais pas seulement : en fin d'attraction se dévoile un gigantesque aquarium contenant 20 millions de litres d'eau salée, peuple de plus de 60 espèces. Dommage : pour amuser les visiteurs, les attachants poissons clowns « Némo » se retrouvent finalement en prison. Ceux qui ont vu le dessin animé relèveront l'incohérence...
« Innoventions » ou les innovations qui changeront notre avenir : une cuisine qui s'occupe seule des plats, des vitres dépourvues de rideaux, ...
Enfin, ne sursautez pas devant les gigantesques panneaux publicitaires à l'extérieur et à l'intérieur des attractions. A « Future World », la plupart des pavillons sont sponsorisés par de grandes sociétés américaines ou multinationales généralement actives dans les nouvelles technologies ou la communication. Durant la – longue – attente dans les files, il n'est pas rare de voir des films promotionnels des marques partenaires.
Epcot, Spaceship Earth
Cette sphère haute de 60 mètres est devenue le symbole du parc EPCOT, une représentation futuriste de la planète terre en rotation sur son axe. C'est surtout une attraction incontournable. Elle accueille les visiteurs dès leur arrivée, sa boule brillante visible de tout le parc agissant comme un aimant. Pour éviter les files, référez-vous à notre rubrique « Bons plans à Epcot ».
A l'ombre de la sphère, le vaisseau terrestre (Spaceship Earth) s'engage dans une exploration du monde des communications, de l'aube de l'humanité à nos jours. Chaque visiteur s'installe dans une navette biplace évoluant sur rails. Le voyage dans le temps commence : 13 minutes de l'aube de l'humanité à nos jours, des peintures sur les grottes au micro-ordinateur familial.
Le parcours scénique (omnimover) est très ludique, même pour les plus petits. On peut toutefois regretter les mannequins articulés un peu vieillots, qu'on oublie cependant assez vite, emportés par les décors grandioses. Sur la roche, les mammouths peints par l'homme se mettent à courir, les hiéroglyphes égyptiens couvrent les papyrus, une imprimerie publie ses premiers documents sous l'œil de Gutenberg, un salon familial des années 60 s'agence autour d'une télévision toute neuve, une salle gigantesque abrite... le premier ordinateur de l'histoire.
Quelle aventure ! Et pourtant, elle ne fait que commencer. La fin du voyage propose à chaque visiteur de s'interroger et de deviner... son propre avenir. Sur un écran tactile intégré au wagonnet, il répond à des questions précises - parfois indiscrètes - avant de voir apparaître un petit bout de futur. Un morceau de « sa » vie quotidienne loin dans le temps, à des décennies de chez nous.
Epcot, Mission : Space
Le Monde du futur (« Future World »), c'est aussi la conquête spatiale qui reste très actuelle dans ce pays prêt à relancer le programme Apollo à destination de la lune. À EPCOT, Disney propose à ses visiteurs de partir plus loin... sur la mystérieuse planète rouge, Mars.
A l'heure où les scientifiques étudient les premiers vols habités pour Mars, « Mission Space » emmène les astronautes en herbe à bord d'une fusée martienne. Avant de pénétrer dans le bâtiment, deux files d'attente sont suggérées : verte et orange (entraînement plus intensif). La deuxième option est totalement déconseillée aux femmes enceintes et/ou personnes fragiles du cœur. Le message est récurrent tandis que l'attente commence. Les avertissements continuent, presque dissuasifs, tendant à faire regretter le choix orange... mais lorsque les portes du premier sas se ferment, il est trop tard pour revenir en arrière.
Vous voilà en 2036 à bord de l'International Space Training Center, le centre d'entraînement international des voyages interplanétaires qui emprunte son décor au Kennedy Space Center, situé à quelques kilomètres de là, sur la presqu'île de Cape Canaveral. Les portraits des pionniers de l'espace se succèdent sur les murs : le premier homme sur la lune mais aussi la première famille dans l'espace... nous sommes en 2036, l'aviez-vous oublié ?
Par groupe de 4, chaque visiteur se voit attribuer une fonction précise sur le prochain vol à destination de Mars. Commandant, pilote, navigateur et ingénieur. Par écran interposé, le commandant briefe chacun des coéquipiers (les amateurs du genre reconnaîtront Gary Sinise, interprète notamment de Mac Taylor dans « Les Experts Manhattan » et de Lieutenant Dan dans « Forest Gump ») et la fusée X-2 ouvre ses portes. Le poste de pilotage est minuscule, à peine la place de se glisser entre les sièges. Réaliste. D'épaisses barres de sécurité enceignent le corps. On nous avait pourtant prévenus : le décollage de la fusée retranscrira assez fidèlement les sensations des vrais astronautes, mais on a toujours un peu de peine à le croire. Jusqu'à découvrir ces sachets glissés devant chaque passager. Des sacs destinés à soulager nos estomacs. Pas un, pas deux... mais des dizaines.
La fusée est sur la rampe de lancement. L'équipage s'agrippe, à la verticale. 3, 2, 1. Un bruit assourdissant et une poussée incroyable, surhumaine, qui balade l'estomac, dérègle l'oreille interne. Un jet d'air glacé balaie le visage et réduit la nausée qui monte. Ça dure, dure. Puis plus rien. Le vide. Le module se place en orbite autour de la lune avant de repartir violemment vers la planète rouge. Et l'a-mars-issage. Mais là... rien ne se passe comme prévu. Pas question d'en dire davantage mais un conseil : concentrez-vous réellement sur les commandes, ce n'est pas pour « faire joli ». Il serait dommage de perdre tout l'équipage dans les canyons martiens...
L'attraction « Mission Space » est en fait un véritable bijou technologique : un simulateur d'apesanteur de type centrifugeuse tournant sur un axe de 360°. Il recrée une gravité de 2,5 G, se propulsant de 1 à 1,5 G en une seconde.
A vivre absolument... quitte à se soulager devant trois coéquipiers inconnus. Ça vaut la peine.
Bons plans à EPCOT
A EPCOT, et plus généralement dans tous les parcs d'Orlando, les files d'attente seront inévitables. Voici quelques astuces :
Se lever tôt et arriver le premier.
Partir tard et faire les attractions phares en toute fin de journée. Les familles quittent volontiers le parc entre 16h et 17h.
Privilégier les périodes en-dehors des vacances scolaires... une évidence !
Les « FastPass » ou « entrées rapides » permettent d'éviter les files d'attente. C'est gratuit mais attention : cette technique nécessite une assez bonne organisation du timing. A l'entrée des attractions les plus populaires, une borne délivre ces précieux sésames. En se présentant à l'heure indiquée sur le ticket, en général dans les deux heures qui suivent l'émission du Pass, son porteur accède à l'attraction en priorité, bye bye les files d'attente. Deux petits pièges : les visiteurs n'ont droit qu'à un FastPass à la fois, impossible donc de faire des « réserves ». Ensuite, leur nombre est limité et le stock s'épuise vite en période de grande affluence. Le système FastPass est disponible gratuitement dans tous les parcs du groupe Disney. Les attractions proposant cette option sont signalées avec un logo rouge « FP ».
La vente d'alcool est autorisés à EPCOT, contrairement au « Magic Kingdom », le royaume magique tout proche. Cela semble même consister le but principal de la visite de certains groupes, notamment autour du pavillon allemand dont la bière, spécialité locale, coule à flot. Diverses spécialités, à consommer bien sûr avec modération.
Pièges à éviter
Cela ne saute pas aux yeux mais il est interdit de fumer dans les parcs Disney (mais aussi à SeaWorld par exemple), y compris à l'extérieur, à l'exception de quelques zones fumeurs, généralement à l'écart des attractions et de l'animation. Pour les trouver, armez-vous d'un plan (distribué gratuitement dans les kiosques du parc). Ces zones sont extrêmement discrètes et souvent difficiles à trouver.
Ne jetez pas n'importe quel déchet dans n'importe quelle poubelle. Disney trie et recycle les verres et les cannettes.
EPCOT, un peu d'histoire...
Initialement, EPCOT n'aurait jamais dû devenir un parc d'attraction. Au tournant des années 60, Walter Elias Disney, dit Walt Disney, se passionne pour l'urbanisme et projette de conceptualiser une ville unique, exceptionnelle ; un prototype de zone résidentielle capable de vivre en quasi autarcie. Habitation, travail, loisirs, transports publics : tout y est réfléchi pour développer d'excellentes relations entre voisins. Une ville idéale où tout le monde s'aimerait, sans criminalité, hyper sécurisée.
Disney appelle ce projet EPCOT pour « Prototype expérimental d'une communauté du futur » (« Experimental Prototype Community Of Tomorrow ») et le présente en ces termes: « Pour le reste du monde, EPCOT sera une vitrine du génie, de l'imagination et de la liberté d'entreprise américains ».
Mais Disney mourra avant que sa ville idéale ne surgisse de terre et sous l'impulsion des nouveaux dirigeants de la Company, les plans du fondateur seront modifiés. En 1982, EPCOT devient un parc thématique axé sur l'éducation, le premier du genre dans l'empire Disney. Pourtant, la ville futuriste si chère au cinéaste a bel et bien vu le jour, à quelques kilomètres d'EPCOT. Elle s'appelle « Celebration » et les maison témoins se visitent. Il est même possible d'acquérir l'un des pavillons imaginés par M. Disney même si sa Company s'est, dès 2002, peu à peu désengagée du projet.
Celebration, la « ville idéale » de Walt Disney
Entre zone résidentielle et parc d'attraction, la ville privée floridienne « Celebration » est créée en 1994 et reste fidèle aux souhaits de son concepteur, Walt Disney. Dans les ruelles piétonnes du centre, on se croirait dans un décor de cinéma. Comme dans les parcs d'attraction, les résidences sont regroupées par quartiers thématiques : demeures victoriennes, françaises, méditerranéennes, coloniales ou d'inspiration Nouvelle-Angleterre.
Le centre de la petite ville se languit au bord d'un lac, bordé de commerces et de parcs. Elle peut aisément se parcourir à pied, aucune maison n'est éloignée de plus de 1,5 km du centre et les résidences sont accolées les unes aux autres. Autant de détails destinés à favoriser les relations de bon voisinage. La vie quotidienne à Celebration est étroitement encadrée. Les relations entre habitants sont réglementées et la « Disney Company » s'est longtemps réservée le droit de refuser n'importe quel acheteur. A 150'000$ l'appartement, 400'000 à 800'000$ le pavillon, une sélection naturelle s'opère. Plutôt chic, Celebration n'est pas une localité très métissée. A ce jour, la ville privée floridienne compte près de 10'000 personnes.
Et si la ville du futur de Disney s'implantait en France ? C'est le projet actuellement en construction près du parc Disneyland de Marne-La-Vallée. Avec l'Etat français, le géant américain développe « Val d'Europe », un projet résidentiel et commercial sur le modèle de « Celebration ». A terme, 40'000 personnes devraient y vivre.